Ouest-France le 13 juin 2025
Parmi les 700 contributeurs qui ont déposé un avis sur le PLU, il y a des associations de défense de l’environnement. Toutes s’inquiètent que des éléments liés au réchauffement climatique n’aient pas été pris en compte. Association naturaliste, Bretagne Vivante pointe « des besoins en logements gonflés par une évaluation très importante des résidences secondaires ». « Cela entraîne une artificialisation des terres agricoles dans les zones en extension et une densification excessive dans les zones de renouvellement urbain », estime le groupe « Urbanisme et Biodiversité » de l’antenne malouine de Bretagne Vivante.
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Le Pays Malouin du 12 juin 2025
Alors que l’enquête publique sur le nouveau Plan local d’urbanisme s’achève ce 12 juin, l’association naturaliste Bretagne Vivante réclame la limitation des résidences secon-daires.C’est peu dire que la nouvelle mouture du PLU alimente débats et controverses. Plusieurs collectifs sont déjà montés au créneau dans les quartiers.
Bretagne Vivante fait part de ses observations et pointe une occasion manquée « Réduire le rythme de progression des résidences secon- daires, voire les contingenter, aurait dû être un élément stratégique de l’urbanisation future de Saint-Malo ».
Bretagne Vivante s’en explique, « Le PLU consomme des terres agricoles, détruit des jardins, densifie fortement certains secteurs alors que les besoins en logements affichés par ce PLU sont gonflés par une évaluation des résidences secondaires qui aboutit à la destruction de jardins et de la biodiversité qui y est associée. Elle n’apparaît pas justifiée.«
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