Communiqué du Groupe Urbanisme et Biodiversité

Le PLU consomme des terres agricoles, détruit des jardins, densifie fortement certains secteurs alors que les besoins en logements affichés par ce PLU sont gonflés par une évaluation des résidences secondaires qui aboutit à la destruction de jardins et de la biodiversité qui y est associée. Elle n’apparait pas justifiée. Réduire le rythme de progression des résidences secondaires, voire les contingenter aurait dû être un élément stratégique de l’urbanisation future de St Malo. De plus la construction de 270 logements par an, prévue pour les résidences secondaires, n’intègre pas un pourcentage non négligeable de résidences vendues en privé qui deviendront aussi des résidences secondaires. La MRae, autorité environnementale, considère que cela correspond à une artificialisation significative de 54 ha qui peut être réduite si des prescriptions les interdisant sont prises. Ce que Bretagne Vivante soutient avec conviction.
L’antenne Rance Émeraude de Bretagne Vivante demande qu’avant son adoption des modifications soient apportées au projet de PLU 2025, notamment sur les 8 points suivants :
- A – Interdire toute construction sur les falaises et dunes en bordure immédiate de la mer
- B – Préserver davantage la biodiversité et compenser la disparition des jardins particuliers
- C – Garder le caractère naturel des zones humides et élargir les limites de certaines zones humides dans les OAP
- D – Contribuer au maintien des paysages naturels
- E – Redédinir les trois volets de la stratégie de densification
- F – Prescrire la fin des plantes invasives
- G – Promouvoir les mobilité douce : un autre espace pour le covoiturage
- H – Revoir la mixité sociale dans certaines OAP