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Les Grandes Landes de Trébédan Infolettre n°3 - Avril 2024 |
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Zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique de 25 ha appartenant à la commune de Trébédan, cette réserve de nature est d'une richesse écologique remarquable. Elle est gérée par les bénévoles de Bretagne Vivante (Antenne Rance-Emeraude). Au printemps, les Grandes Landes se métamorphosent, elles se couvrent du pourpre des bruyères et de la callune, de l'or des ajoncs et du vert bleuté de la vaporeuse molinie. Un enchantement...
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L'espace naturel des Grandes Landes de Trébédan porte maintenant le nom de "Yves Donguy". |
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| C'est en recherchant de vieilles tourbières qu’Yves Donguy, naturaliste infatigable et adhérent de Bretagne Vivante, découvre au début des années 1990, parmi les pins, les saules et les bouleaux de la forêt communale de Trébédan, un vestige de tourbière. Dès lors, avec passion et obstination, il n'aura de cesse de redonner vie à ce site et faire reconnaître son intérêt écologique. Ainsi, de 1997 à 2007, il coupe les bouleaux, obstrue sommairement les fossés et drains avec des branchages afin de redonner au site son caractère humide, invite des naturalistes pour de premiers inventaires de la faune et de la flore locales, et devient le maître d'œuvre de la première convention de gestion et de conservation du site avec la commune. Depuis, le projet porté par Yves Donguy a été repris par Jean-Yves Raux et les bénévoles de l'antenne Rance Emeraude de Bretagne Vivante. |
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| Mais que font-ils ? Depuis la fin décembre, chaque mois, une fois la nuit tombée, des bénévoles de Bretagne Vivante explorent les mares et autres trous d'eau des Grandes Landes pour recenser les pontes de grenouilles ou de crapauds, les larves de salamandre ou les tritons qui gagnent le point d'eau le plus proche (rarement situé à plus de 100m de leur lieu de vie habituel) pour se reproduire. |
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De gauche à droite, une ponte de grenouilles, un amas de têtards et un triton marbré en maraude, observés lors de ces explorations nocturnes. © photos : Stuart Anderson et Catherine Demay (Bretagne Vivante) |
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| Les ornitho en vadrouille |
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Comme chaque année, les ornithologues amateurs de Bretagne Vivante parcourent dès potron minet les Grandes Landes, pour identifier les oiseaux présents, qu'ils soient migrateurs et tout juste arrivés pour nicher ou sédentaires et inféodés à ce territoire. Parmi la quarantaine d'espèces présentes, certaines se font particuliètrement remarquer par leurs chants ou leurs acrobaties aériennes visant à attirer un partenaire sexuel. Le tout premier inventaire réalisé début avril sera complété par un second inventaire qui aura lieu fin mai/début juin. Ci-dessous quelques espèces d'oiseaux vus ou entendus en ce début du mois d'avril. |
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De gauche à droite, le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita), la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) et le Pipit des arbres (Anthus trivialis). |
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Samedi 15 juin - 14h00 à 17h00 |
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| La flore printanière des Gandes Landes Le groupe "Bota" de l'antenne Rance Emeraude de Bretagne Vivante vous invite à une découverte de la biodiversité végétale dans les Grandes Landes. |
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Vendredi 21 juin - à partir de 21h15 |
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Rendez-vous avec l'oiseau mystérieux des landes L'engoulevent fait partie des espèces remarquables qui vivent dans les landes, et
nous vous proposons non seulement de découvrir cet oiseau étrange, mais aussi
son milieu de vie. Prévoyez de vous munir de bonnes chaussures, de vêtements chauds et d’une petite lampe torche. Bien
entendu, nous ne pouvons garantir l’observation de l’engoulevent, c’est lui qui en décidera !
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Balade contée et marche chantée |
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Une parenthèse magique et enchantée Dans les Grandes Landes de Trébédan, par les sentiers serpentant entre bruyères et ajoncs, suivez les conteurs et conteuses des veilleurs de conte de Dinan qui vous offriront des légendes de notre régoion.
"En juin, entre landes et bois, des histoires de vent et d'eau, de tourbe et de lune..."
Date et horaire à préciser |
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Illustration réalisée avec DALL-E3 |
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Ar Vran, la revue ornithologique Ar Vran est la revue annuelle de Bretagne Vivante spécialisée en ornithologie. Elle est téléchargeable gratuitement, en version numérique.
Télécharger le dernier numéro : |
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Un grand voyageur, le Coucou gris (Cuculus canorus) Réglé comme une horloge suisse ! Le retour du Coucou gris tombe presque toujours à la même date, à trois ou quatre jours près. Arrivé depuis quelques semaines dans les Grandes Landes, le Coucou gris, oiseau migrateur emblématique, est le "héros" d'un voyage saisonnier à travers continents et paysages variés. Son vol va le conduire de son aire d'hivernage en Afrique subsaharienne jusqu'en Europe. Bien qu’il voyage seul et de nuit, ce migrateur au long cours retrouve comme par miracle et avec ponctualité le coin de pays où il est né, après un invraisemblable périple aller-retour Europe-Afrique ; une boucle de 12 000 km !
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Photo de gauche : en vert, l'habitat d'été du Coucou, en orange, son habitat d'hiver. Photo du milieu : oisillon de Coucou gris au nid. Photo de droite : un jeune Coucou gris nourri par un Rouge-gorge. © photos : vladlen666/wikimedia.org |
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Son chant
Le Coucou chante gorge gonflée, ailes pendantes et queue un peu relevée, le bec fermé ou à peine entrouvert. A chaque note, il balance légèrement la tête de haut en bas. Gonflé à bloc par les hormones printanières, il peut lâcher 25 coucou en trente secondes et enchaîner son appel caractéristique jusqu’à 300 fois ! |
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Son portrait - Longueur : 32-34 cm, - Envergure : 55-60 cm, - Poids : 95-140 g. Le Coucou gris est de la taille d'un Faucon crécerelle ou d'un Épervier d'Europe. Il se nourrit généralement de chenilles ; il est le seul oiseau à pouvoir digérer les plus velues. Faute de mieux, il se rabat sur les vers de terre. Sa vue est si perçante qu'il peut repérer la tête d'un lombric à 15 ou 20 mètres.
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La vache Bretonne Pie Noir est une figure emblématique de la biodiversité domestique de notre région : petit format, robe blanche et noire aux panachures régulières et belles cornes en lyre. Rustique et sobre, elle est le symbole d'une Bretagne laitière et beurrière avec son lait très riche en crème. La race occupait la moitié sud de la région, du Finistère à l'embouchure de la Vilaine.
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| Vache bretonne pie noir parfaitement dans le standard avec son « écharpe » et sa « ceinture »
blanches sur les épaules et les hanches, encadrant une large tache noire (années 1930). |
| L'histoire de la vache Bretonnne Pie Noir, Kalon Gwenn en breton, remonte à plusieurs siècles. Elle faisait partie intégrante de l'agriculture traditionnelle locale, où elle était élevée pour sa viande, son lait et sa force de travail ; elle pouvait être attelée pour tracter charrette et autres outils agricoles. De petite taille, ces vaches étaient bien adaptées aux conditions climatiques et aux terrains souvent difficiles de la région... aux landes en particulier ! Avec l'introduction de races bovines plus spécialisées, la population de Bretonnes Pie Noir décline. Dans les années 1970 et 1980, la race est au bord de l'extinction. Cependant, grâce aux efforts de conservation entrepris par des éleveurs passionnés, la population de ces vaches commence à se rétablir, la Bretonne Pie Noir gagne en popularité. De par ses caractéristiques rustiques, la race est bien adaptée aux milieux humides et est donc utilisée pour maintenir des prairies humides ouvertes avec une mosaïque d'habitats sans avoir recours à des machines ou à des interventions manuelles. |
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Les Grandes Landes de Trébédan sont une réserve biologique associative gérée depuis 1999 par Bretagne Vivante. Pour nous suivre ou nous contacter... |
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